Le shériff orléanais, Florent Montillot, en annonçant sa candidature, a aussi déclenché les hostilités au sein de la droite orléanaise.
En commençant par le patron de l'UMP du Loiret, Eric Doligé, qui a suspendu le candidat dissident. Le sénateur parle dans La Rep de "volonté hégémonique sur les trois circonscriptions" de la part du maire d'Orléans et de ses adjoints. Il a aussi indiqué (France Bleu) que Florent Montillot n'était pas connu "au-delà des panneaux indicateurs de la ville d'Orléans".
Le député sortant, Jean-Louis Bernard, n'est pas plus aimable avec celui qui avait déjà essayé de l'assassiner politiquement lors du processus de désignation : concernant la partie rurale de la circonscription "il n'y a jamais mis les pieds". On peut se demander lequel des deux détestent le plus l'autre.
Le clone auto-proclamé de Sarkozy, qui a fait preuve d'un opportunisme incroyable en attendant l'élection de son maître pour annoncer sa propre candidature, a tellement peu conscience de ce qu'il est, qu'il dit partout qu'il est connu "partout en France", ce qui ne fait que confirmer qu'il n'a jamais mis les pieds au delà de la tangentielle...
Reste la question de savoir s'il peut continuer à se réclamer de Sarkozy, alors qu'il "ne peut se prévaloir de l'UMP" selon les termes même d'Eric Doligé.
Le seul qui reste silencieux dans cette histoire, c'est "l'embarassé de l'hôtel de ville", Serge Grouard, qui a quand même du s'apercevoir que derrière Montillot, il y avait aussi Mme Parayre et M.Strullu, deux autres élus municipaux.
Il doit être tellement embarassé que Jean-Louis Bernard parle du "silence sépulchral" de la mairie... Une façon pour les uns d'enterrer leurs amis politiques, et pour les autres de préparer les municipales...