2 février 2008
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- A son arrivée, la droite parlait d'un office en "quasi-faillite". Si des difficultés existaient, tous les fournisseurs, tous les salariés et toutes les charges ont toujours été payés en temps en en heure. Le mot de faillite est donc particulièrement mal choisi. Et si un plan de redressement devait être mis en oeuvre, celui-ci était bloqué... par la droite olivetaine ! Et le plan, prévu par la droite pour la période 2002-2006 a été prolongé jusqu'en 2010, ce qui prouve que la situation "difficile" est toujours d'actualité...
- En 2000, l'office HLM comptait 9103 logements. En 2006, il y en a 8945. Ceci s'explique de plusieurs façons : "le rythme de construction des logements s'est très ralenti pendant le mandat de M.Grouard autant sur la ville que sur l'agglo." De 2001 à 2006, l'OPAC a livré 224 logements, soit 37 en moyenne par an, c'est à dire la moitié de ce qui a été livré entre 1995 et 2000. "Les démolitions ne sont pas remplacées un pour un" : en 2006, 51 logements ont été livrés pour 116 détruits !
- La droite prétend qu'il y a désormais moins de logements vacants, et pourtant le taux de vacance était de 10,95% en 2001 et il est de 12,57% en 2006 !
- Not'bon'maire prétend avoir réhabilité 6000 logements de 2001 à 2006. En fait, il considère que les logements sont réhabilités alors même que parfois ce ne sont que les abords ou les cages d'escalier. Autrement dit, on change l'extérieur, et on fait croire aux habitants que l'intérieur a changé ! Si on s'en tient aux appartements vraiment réhabilités (à l'intérieur !), 47,5% d'entre eux l'avaient été fin 2000, et 70% fin 2006, d'après la chambre régionale des comptes. C'est à dire que, durant le mandat qui se termine, "il faut retenir le nombre de 2000 logements réhabilités".
- Pour finir, concernant la dette que la droite considérait comme scandaleuse, elle était de 141,9 millions d'euros en 2002 et elle est de 147,4 millions d'euros en 2006 !
Autrement dit, concernant le logement social, comme le logement pour tous, il est temps de ne plus faire confiance à ceux qui causent plus qu'ils n'agissent !