L’effort de la collectivité publique s’était redressé à la fin des années 90, pour dépasser le seuil symbolique des 2 % du PIB (2,03 % du PIB précisément en 2000 et 2 % en 2001), principalement sous l’effet de la progression de l’apport de l’État, qui se situait en 2000 à l’un de ses niveaux les plus élevés de ces trente dernières années. Mais depuis cette date, l’effort de la collectivité n’a pas cessé de baisser et il se situe à 1 ,78 % du PIB en 2007. Ce recul est imputable en totalité à la diminution de la contribution de l'Etat.
Les aides à la pierre inscrites au budget de l’État ont par exemple baissé de 30 % au cours des dernières années (entre 2000 et 2007) et les aides aux plus démunis ont quasiment stagné. Dans le même temps, les prélèvements fiscaux et parafiscaux sur le secteur du logement (fiscalité sur les revenus fonciers, retours de TVA,…) progressent très rapidement (19 954 Md¤ en 2001 et 28 181 Md¤ en 2007, soit + 5,9 % par an en euros courants).
Depuis 2002, l’État prélève ainsi plus sur le logement qu’il ne redistribue.
Pour illustrer ce manque total d'ambition des politiques publiques de logement et de rénovation urbaine, dans notre ville, je vous encourage à lire le texte rédigé par l'équipe "Orléans gagnant pour tous".