17 mars 2008
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Il faut éviter l'amertume, c'est difficile. Il est toujours dur, après six mois de campagne, d'accepter la défaite. Mais elle est là. Même si le score de la droite est moins bon qu'en 2001, et moins bon qu'aux présidentielles.
Les orléanais ont voté, avec une participation en forte hausse, et ils ont choisi la droite. Grouard, Lemaignen, Montillot, la droite molle, la droite dure, la droite extrême, toute la droite se retrouvera à la mairie.
Il est trop tôt pour analyser finement le scrutin, mais on peut déjà voir l'effet des pavés dans la campagne, en comparant la carte des bureaux de vote de 2001 à celle de 2008 (en rouge, la gauche, en bleu, la droite) :
Les pavés, et les constructions "pas pour tout le monde", ont manifestement fait basculer certains quartiers de gauche à droite : les bords de Loire, dans le quartier du Châtelet, le faubourg St Jean, le quartier Dunois, les nouveaux lotissements du nord-est. Ceux qui se retrouvent un peu plus "entre soi" ont voté à droite.
A l'inverse, les quartiers toujours plus abandonnés ont maintenu leur vote à gauche, voire ont basculé de droite à gauche : le coeur des Blossières, le coeur de l'Argonne, St Marceau le long de la RN20, en ont assez des promesses non tenues. Sans oublier le sud de l'hôpital Madeleine, jusqu'aux immeubles de la rue des Carmes dont "l'alignement" est prévu.
C'est donc manifestement "mon environnement à moi" qui a compté, loin de l'intérêt collectif, des problèmes de transport, des services publics, de la protection des plus faibles, du "lien social".
Souhaitons donc que la nouvelle équipe, qui ressemble fort à l'ancienne, ne mette pas trop de temps pour comprendre qu'on ne construit pas une "communauté de vie dans la ville" en parquant les habitants derrière des grilles toujours plus hautes, dans des quartiers qui se tournent le dos les uns aux autres.
Les orléanais ont voté, avec une participation en forte hausse, et ils ont choisi la droite. Grouard, Lemaignen, Montillot, la droite molle, la droite dure, la droite extrême, toute la droite se retrouvera à la mairie.
Il est trop tôt pour analyser finement le scrutin, mais on peut déjà voir l'effet des pavés dans la campagne, en comparant la carte des bureaux de vote de 2001 à celle de 2008 (en rouge, la gauche, en bleu, la droite) :
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Les pavés, et les constructions "pas pour tout le monde", ont manifestement fait basculer certains quartiers de gauche à droite : les bords de Loire, dans le quartier du Châtelet, le faubourg St Jean, le quartier Dunois, les nouveaux lotissements du nord-est. Ceux qui se retrouvent un peu plus "entre soi" ont voté à droite.
A l'inverse, les quartiers toujours plus abandonnés ont maintenu leur vote à gauche, voire ont basculé de droite à gauche : le coeur des Blossières, le coeur de l'Argonne, St Marceau le long de la RN20, en ont assez des promesses non tenues. Sans oublier le sud de l'hôpital Madeleine, jusqu'aux immeubles de la rue des Carmes dont "l'alignement" est prévu.
C'est donc manifestement "mon environnement à moi" qui a compté, loin de l'intérêt collectif, des problèmes de transport, des services publics, de la protection des plus faibles, du "lien social".
Souhaitons donc que la nouvelle équipe, qui ressemble fort à l'ancienne, ne mette pas trop de temps pour comprendre qu'on ne construit pas une "communauté de vie dans la ville" en parquant les habitants derrière des grilles toujours plus hautes, dans des quartiers qui se tournent le dos les uns aux autres.