23 avril 2008
3
23
/04
/avril
/2008
05:46

Mais que d'inquiétude pour rien ! Je vous avais écrit "A demain", première raison de ne pas être inquiet. L'indice suivant devait vous rappeler qu'il y a plus à craindre, dans notre pays, quand on est sans-papiers et qu'on vit tranquillement que quand on est blogueur et qu'on "publie un torchon". Combien des gardes à vue dont le nombre explose concernent des sans-papiers ? Assurément plus de 30 000 ! C'est là-dessus qu'il faut une mobilisation, toujours plus forte, de jour en jour.
Pour terminer avec ma convocation, j'avais indiqué à quelques uns des blogueurs présents à la République des Blogs ce que je pensais être "l'affaire me concernant" : ma plainte contre X pour "Diffamation publique par le biais d'internet".
Petit rappel des faits : en mai dernier un inconnu a posté un commentaire sur mon blog, par lequel il me diffamait gravement, en m'accusant d'un crime, et mettait en cause l'honneur de ma famille.
Ma plainte contenait à la fois l'adresse IP utilisée pour poster le commentaire et l'adresse mail indiquée, tout en sachant que l'une et l'autre pouvaient avoir été usurpées; mais l'adresse IP plus difficilement que l'adresse électronique.
Pourtant - et c'était l'objet de ma convocation - l'affaire vient d'être classée : on n'a pu identifier l'auteur du commentaire. L'adresse IP n'a pas pu être attribuée, l'adresse mail a été usurpée.
Pourtant une enquête perso m'avait permis de remonter à un individu qui, dans la même soirée, a posté un commentaire sur un forum; message d'aussi mauvais goût. Si j'ajoute que cet individu est - sans doute par hasard - une personne engagée en politique, dans un autre camp politique que le mien, vous comprendrez ma légère amertume. Et celle de ma famille, très touchée par la mise en cause de son honneur.
Dommage, sans doute, que l'auteur du commentaire ne soit pas un sans-papier : les moyens de la police étant ce qu'ils sont, il aurait été identifié beaucoup plus vite, et deux affaires auraient été réglées d'un coup !
P.S : j'attends toujours des nouvelles de ceux qui ont visité mon garage, trois fois en une semaine, jusqu'à transformer ma voiture en César. Ce qui m'avait valu, début 2007, la surveillance policière de mon domicile pendant une dizaine de jours.
P.S.2 : BOOLL, vous m'envoyez un mail, on se rencontre, et vous me demandez, droit dans les yeux, "d'avoir l'honnêteté de..." ; en attendant, vous êtes dispensé de commentaire sur mon blog !