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Christophe Desportes-Guilloux (CDG)

43 ans
Orléanais d'adoption et militant socialiste

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Orléansphère

29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 09:23
Sadek est algérien, et est venu en France il y a plusieurs années, pour étudier à l'Université d'Orléans.
Depuis, il s'est marié il y a quelques années à Orléans et a eu un enfant l'an dernier.
Lui et son épouse sont très bien intégrés, francophones et francophiles, son épouse, toujours étudiante, est même arbitre à la ligue du Loiret de football.

Pour financer ses études, il travaille depuis plusieurs années dans une boutique de livraison de pizzas. Son patron, qui s'occupe de deux autres boutiques à Tours et à Angers, a souhaité le faire évoluer, et lui propose maintenant le poste de manager de la boutique orléanaise. C'est une nécessité pour l'entreprise qui a besoin d'un manager bien formé, et qui a la confiance de son patron.

Tout irait bien si la préfecture du Loiret n'avait pas refusé de transformer le titre de séjour "étudiant" de Sadek en titre "salarié", au motif que la direction du travail avait indiqué que l'emploi proposé pouvait être occupé par un français.

Pourtant, cela fait des mois que le patron des boutiques de pizzas cherche un manager; y compris avec l'aide de l'ANPE. En vain.
Il a donc refait une demande à la direction du travail en prouvant qu'il est impossible de trouver ce manager. La direction du travail a ré-étudié le dossier et a changé son avis : elle donne désormais un avis favorable au dossier de Sadek et de son employeur.

Pourtant, Sadek se voit encore refuser son titre de séjour.

Qu'en est-il alors des discours de Sa Sarkozerie sur "les talents" dont la France a besoin ? Sont-ils arrivés jusqu'à la préfecture du Loiret ?

En attendant le risque est lourd pour ce jeune algérien, qui risque à tout moment d'être expulsé.

Pour ses anciens collègues, le risque est terrible aussi : sans manager, la boutique orléanaise risque de fermer et de priver d'emploi une quinzaine de personnes !

A voir le reportage de France 3 :
 
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commentaires

C
@ Mini-Jack ; Ce n'est pas le Préfet qui décide si tel ou tel emploi doit être tenu par un étranger ou un Français mais la direction départementale du Travail et de la Main d'Oeuvre. Tout comme lorsqu'un étranger malade est expulsable le Préfet s'appuie sur le rapport du médecin inspecteur de la DDASS. Dand un cas comme dans l'autre, tout est étudié sur dossier. Pour Houari par exemple le médecin inspecteur de la DDASS ne l'a jamais reçu. Il a consulté un bouquin qui lui dirait éventuellement que le traitement que doit poursuivre Houari est disponible dans son pays d'origine, ce que démentent les attestations tant des spécialistes français qui le suivent que les médecins algériens qui ont décidé de le faire venir en France. La seule différence mais de taille, le médecin inspecteur de la DDASS est assermenté ce que ne sont pas les autres fussent-ils les plus éminents chirurgiens qui soient au monde.Ainsi, derrière une bévue de taille le Préfet se réfugie-t-il aisément.Concernant le cas qui nous occupe, il en est de même, sachant que par ailleurs la France vient d'être condamnée par la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour discrimination à l'embauche.En effet, la politique des quotas en matière d'emploi ouvert aux étrangers ne sont pas ouverts à TOUS les étrangers. Peut-être ainsi pour ce Monsieur l'inspecteur s'est-il référé à cette loi et que cet amploi n'est pas ouvert aux Nord-Africains.Quant au Préfet comme Ponce Pilate, il s'en lave les mains puisque un inspecteur quelconque a dit avant lui que cette personne n'avait rien à faire sur le territoire français malgré toutes les attestations possibles et imaginables? Il fait ce pour quoi il a été nommé, il expulse !Lui ne s'est exprimé que sur l'emploi pas sur le reste.Cela ne rappelle-t-il pas une politique de dilution des responsabilités de sinistre mémoire en Europe, ou chacun réponsdait qu'il avait obéi à l'ordre de ses supérieurs, ou qu'il n'avait fait qu'appliquer un texte de loi ?Heureuse de constater que vous allez mieux et que vous êtes en voie de guérison.
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B
N'ayez pas peur, braves gens, l'intelligence est au pouvoir.Regardez bien vous verrez de la lumière, parfois, dans le regard d'Hortefeux...Quant à Notre Chanoine à Talonette il y a longtemps que la lumière est etteinte.
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M
Lamentable en effet ! Lamentable et d'autant plus stupide que visiblement personne d'autre ne correspond au poste. Est-ce au Préfet de définir la qualification nécessaire et désigner "Qui" doit ou pas occuper un poste ?... Depuis quand l'Administration se substitue-t-elle aux chefs d'entreprises quant au choix des employés ? Jusqu'à maintenant on n'avait vu ça que sous le régime soviétique !
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N
Après le commentaire de Circé, je ne peux que dire : VIVE LA FRANCE !
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C
Et puis aussi la vieille dame grabataire en phase terminale d'Alzheimer placée en institut, intransportable dixit les médecins mais dont le préfet a aussi refusé de renouveler le titre de séjour, Mamadou qui a eu le tort d'être marié mais qui a divorcé et ne peut plus prétendre à un titre "vie familiale vie privée" alors qu'il a une petite fille : " Pas grave lui a dit le juge au tribunal votre fille pourra venir vous voir dans votre pays d'origine alors que s'il est expulsé, pour le mieux il passe par la case prison et les oubliettes de l'histoire de son pays, au pire il disparaît comme le journaliste français disparu lui aussi il y a quelques temps parce qu'il s'attaquait à la corruption de l'élite de son pays, comme Houari, handicapé qui ne peut terminer ses soins en France, comme Guy, atteint d'une hépatite B évolutive mais à qui on a répondu que cette pathologie était monnaie courante en Afrique Noire, créons donc un zoo humain et envoyons-y aussi nos malades qui creusent le trou de la sécu, comme cette petite fille de 10 ans en fauteuil roulant, atteinte d'une maladie neurologique, faisant jusqu'à plus de 20 crises d'épilepsie par jour mais à qui la préfecture a fait répondre que le traitement était disponible dans son pays d'origine car importé. Peu importe qu'un seul des plus de 20 comprimés par jour coûte plus des 3/4 du salaire de son père, rien à faire...Comme...comme...Comme peut-être moi qui ait eu l'indécence de faire des enfants avec un étranger d'ici peu de temps si les lois changent, ce dont je ne suis pas sure que cela n'arrive pas un jour A vomir, Pays du Droit de l'homme et du Citoyen à condition qu'il n'y en ait que quelques uns sans doute et qui s'appellent NS et BH, bons français, bon teint, bonne couleur, bon portefeuille...
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