Mais celui que j'ai pris en photo vient de perdre son boulot : la patinoire de la place du Martroi vient de fermer !
C'est pourtant le même qui vous avait écrit ici.
Alors, ayez une pensée pour lui... (juste une !)
photo CDG
Christophe Desportes-Guilloux (CDG)
43 ans
Orléanais d'adoption et militant socialiste
Il y a personne(s) sur monorleans.com
Il fait bien 400 pages le rapport annuel de la Commission National des Comptes de Campagne et de Financement Politique (CNCCFP) publié par le Journal Officiel du 27 décembre, et il détaille les comptes de tout ce que notre pays compte comme partis et organisations politiques.
Beaucoup de citoyens ignorent que les partis politiques sont financés de deux façons : les cotisations et les dons des adhérents et sympathisants, et le financement versé par l'Etat. Et tout cela est détaillé dans cet épais rapport, à l'euro près.
Au niveau national, tous partis confondus, le financement public représente 41,9% des budgets des partis politiques, mais à y regarder de plus près, on s'aperçoit de grandes différences entre la droite et la gauche.
A droite, l'argent public représente 60,6% du budget de l'UMP, 57,8% du budget du FN, et même 72,6% de celui de feue l'UDF !
La part de financement public des partis de gauche est beaucoup plus faible : 38,6% pour le PS, 42,1% pour les Verts et un tout petit 11,7% pour le PCF.
Evidemment, on sait que le financement public est calculé en fonction du résultat aux élections, ce qui explique que la droite touche plus que la gauche.
Mais cela n'explique pas le peu d'entrain qu'ont les militants et élus de l'UMP à financer leur action politique par leurs cotisations et leurs dons :
En effet, les adhérents, sympathisants et élus sarkozystes ont versé 17,7 millions d'euros à leur parti alors que les socialistes ont versé plus de 23 millions. Je doute que les premiers aient moins de revenus que les seconds. Et du côté des élus, les sarkozystes sont carrément plus radins (dons compris !) que ceux de gauche.
Le cher Romain était surpris que le PS du Loiret ait deux permanents alors que l'UMP n'en a qu'un, à temps partiel. Je lui proposais de demander à ses élus ce qu'ils faisaient de leurs indemnités : on sait maintenant qu'ils ne financent pas leur parti politique !
Il y a peu de lecteurs richissimes de www.monorleans.com. Quelques uns, sans doute, ont-ils quelques économies, mais de là à jouer aux banquiers... il n'y avait qu'un pas que not'bon'maire vous propose de franchir, allègrement !
Et comme il ne faut pas faire les choses à moitié, vous serez dans quelques jours les banquiers de La Lyonnaise des Eaux-Suez ! Rien que ça !
Remarquez, ça vous permettra d'en jeter plein la vue lors du réveillon : "Vous faites quoi dans la vie, cher ami ?" "Je finance la Lyonnaise des eaux..."
Et là, vous pourrez expliquer à vos co-réveilloneurs votre fonction : "Nous devrions avoir, un jour, un tramway est-ouest à Orléans, mais pour cela, il faut dévier les réseaux d'eau, d'électricité, de gaz, d'égouts, de cable, etc. La loi, depuis 2000, impose aux concessionnaires de ces réseaux de financer eux-mêmes ces déviations. Cette loi doit être bonne, puisqu'elle a été appliquée partout en France, et que la droite ne l'a pas remise en cause... même pas les députés du Loiret... Mais pourtant, à Orléans, la ville vient de décider qu'elle paierait une partie des intérêts de l'emprunt que La Lyonnaise va souscrire pour financer ces travaux." et vous continuerez ensuite à expliquer à vos compagnons de St-Sylvestre, votre projet de financement.
La Lyonnaise des eaux a fait, l'an dernier un Chiffre d'affaires de 1,85 milliard d'euros, et un résultat net de 104,2 millions d'euros. C'est sans doute trop peu pour les actionnaires. Avec 14 millions de clients desservis en eau potable, cela fait un peu plus de 7 euros de bénéfice par client.
Avec la convention que la ville a la bonne idée de signer, il en coutera 400 000 euros aux orléanais, chaque année, pour payer les intérêts de l'emprunt signé par la Lyonnaise. Soit 3,50 euros par tête de buveur d'eau.
Gros gâteau, donc, offert par la droite orléanaise à la multinationale. Mais il reste une cerise sur le gâteau : la concession de l'eau arrivant à expiration en 2011 "Dans le cas ou La Lyonnaise des Eaux ne serait pas reconduite après 2011, la ville s'engage à la rembourser de ce qui lui reste à payer", assure Maurice Pelloux-Prayer, adjoint villiériste de Serge Grouard, dans la République du Centre de samedi. Ce qui ne représenterait que quelques millions d'euros, à moins que l'objectif visé soit tout simplement l'interdiction faite à la ville d'envisager un autre prestataire, voire une mise en régie, pour le service municipal de l'eau.
Un calcul financier, mauvais pour les orléanais mais bon pour une multinationale, peut donc cacher un calcul politique, tout aussi mauvais pour les orléanais mais tout aussi bon pour la même multinationale...
Bonne année à tous, et surtout à La Lyonnaise... et à ses banquiers !
"Je voudrais insister sur l'absence de rotation dans le parc HLM, qui est un problème que tous les spécialistes, et même les non-spécialistes connaissent. Aujourd'hui, pour parler très vite, il se trouve dans le parc HLM, des gens qui ne devraient pas y être. Et se trouvent dans la rue, dans des campings, des gens qui devraient y être, notamment parmi les jeunes et parmi les ménages les plus modestes. Je considère que c'est un véritable scandale. Nous sommes en train de préparer un texte, pour mettre en place de véritables sur-loyers pour ceux qui occupent indûment le parc HLM, et qui bénéficiant de leur situation se font construire peut-être de temps en temps par ailleurs des résidences secondaires."Sarko est bien entouré. Nous voila rassurés.
Ce sont des centaines de lycéens qui, de semaine en semaine, se mobilisent pour que leur copine de lycée, Camila, ne soit pas chassée d'ici, chez elle.
Comme Circé, Kompozer, et sans doute d'autres, je reproduis ici le message que ces lycéens nous ont envoyé :
Les lycéens du lycée Jean Zay se rassembleront le Mardi 18 décembre 2007 à 9H50, à l'entrée de la rue Ferdinand Buisson à Orléans.
Le 29 novembre alors qu'il étaient plus de 400, le préfet n' pas daigné les recevoir pour entendre leurs arguments concernant la régularisation de Camila et sa famille.
Le 7 décembre une délégation de 12 personnes a accompagné Zelia et Camila à Nantes pour leur passage à la Cour Administrative d'Appel à Nantes.
Et le même jour à 15H50 les 300 élèves rassemblés devant les grilles du lycée étaient en communication avec Camila et la délégation pour un compte rendu téléphonique d'audience.
Le comité a donc a nouveau sollicité une audience, d'autant qu'il a à faire valoir un nouvel élément administratif concernant Zelia.
400 lycéens ont laissé indifférent le Préfet, les lycéens de Jean Zay appellent donc leurs camarades des deux autres lycées de centre ville : Benjamin Franklin et Pothier à se joindre à eux.
Merci aux lycéens de Benjamin Franklin et Pothier de mobiliser leurs camarades et à toutes les personnes disponibles ce mardi 18 décembre 2007 de nous rejoindre.
Merci de diffuser largement.
Certains commentateurs plus ou moins anonymes reprochent parfois aux blogueurs, et surtout aux blogueurs de gauche, d'être partisans. Ils ont raison. Je le revendique. Mais cela ne m'empêche pas d'apprécier - et de le dire - certains militants de droite, blogueurs eux aussi.
C'est à l'un d'eux que je souhaite faire un clin d'oeil aujourd'hui. Mathieu, militant sarkozyste, tenait, il y a quelques semaines encore, un blog très politique. Il a ouvert depuis deux mois un nouveau blog où la politique se mèle à d'autres sujets : Vision du Sud.
Le 10 novembre, Mathieu profitait d'une des multiples opérations de consultation des orléanais par l'équipe de Jean-Pierre Sueur pour réaliser une très bonne interview de celui qui mène la liste de rassemblement autour des valeurs de la gauche. Rien que pour le plaisir, je la rediffuse ici :
"Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il se remue.Non, ce texte n'a pas été écrit par un pamphlétaire salarié du Canard. L'auteur n'est pas salarié, il est mort. Et mort depuis longtemps, puisqu'il s'agit de Victor Hugo.
Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant crier, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais hélas ! cette roue tourne à vide."