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Christophe Desportes-Guilloux (CDG)

43 ans
Orléanais d'adoption et militant socialiste

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Orléansphère

31 juillet 2006 1 31 /07 /juillet /2006 08:22

Une aimable correspondante signale à MonOrléans qu'elle n'a pas obtenu de réponse au message laissé sur le site internet de la mairie d'Orléans :

Objet du message : éclairage public à la Source

Messsage : bonjour, serait-il possible d'avoir une explication quant au non-fonctionnement fréquent de l'éclairage public dans les venelles à la Source (mais pas que dans les venelles d'ailleurs)? Merci d'avance de votre réponse rapide et complète, R.D********

On sait que not'bon'maire est parti en vacances jusqu'à la fin du mois d'août, mais ce message date du 17 juin !

L'e-mairie ne serait-elle qu'une façade ? Sergiot serait-il mou du mulot ?

Attendons pour voir...

illustration réalisée (avec trucage !) par CDG

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30 juillet 2006 7 30 /07 /juillet /2006 20:01

Il n'y a pas qu'à Orléans, qu'on critique la droite...

Un réseau de militants et sympathisants socialistes a décidé de mettre en ligne un blog "militant" contre la politique de la droite et particulièrement son appétit à déchiqueter les valeurs de la République.

A lire et à relire : www.ladroitelaplusbetedumonde.com

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30 juillet 2006 7 30 /07 /juillet /2006 08:00

Imaginez un peu : à 16 ans, vous quittez votre pays, parce que c'est la guerre. Un pays grand comme l'Union Européenne, mais où la guerre est partout. En 10 ans, elle a fait 2 millions de morts. C'est même dans ce pays que se trouve le plus gros contingent de l'ONU.

Vous quittez donc votre pays, pour trouver un refuge. Loin. Vous essayez d'y vivre. Sans papiers, puisque, sans doute, vous n'avez aucune raison d'être là. Vous errez, pris en charge par telle association, telle personne compatissante. Mais vous décidez aussi que votre vie est entre vos mains, et vous suivez les cours du GRETA pour vous remettre à un bon niveau scolaire. Puis, vous allez encore plus loin : avec l'aide de quelques travailleurs sociaux vous vous inscrivez dans un lycée pour y suivre une formation professionnelle. Et, enfin, vous obtenez votre Bac Pro.

Un bien beau document, signé par le représentant d'un ministre, marqué en grand et gros "REPUBLIQUE FRANCAISE". Devez-vous en être fier ? Sans doute. Cela va vous permettre de vous inscrire en BTS, et de continuer à montrer que vous êtes sur le chemin de la réussite.

Quelques jours plus tard, vous recevez un autre document, où est écrit aussi République Française, mais en beaucoup plus petit, comme si c'était honteux.

C'est une invitation. Une "Invitation à quitter le territoire". D'ici 15 jours, des policiers vous auront arrêté, mis dans un avion, et vous serez à nouveau dans ce pays que vous avez fui.

Pourquoi ? Parce que vous gêner sans doute... Parce que même avec le chemin d'efforts, de privations, de faim même, que vous avez parcouru pour montrer votre volonté de réussite, on a rien à faire de vous.

Vous n'êtes pas d'ici. Et nous, on veut rester entre nous.

Aujourd'hui, quand vous voyez marqué "République Française", vous avez peur.

Et moi j'ai honte.

Illustration : Fanch pour RESF

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29 juillet 2006 6 29 /07 /juillet /2006 10:52

J'ai déjà parlé à plusieurs reprises de Mohamed, Aïssata sa petite soeur, et leur maman Mariam, expulsés "par erreur" et sauvé par Zorrkozy lui-même...

Je vous invite à lire le témoignage de Mohamed, petit orléanais qui passe ses vacances à La Ferté St Aubin, après un aller-retour au Mali, un pays où il fait très chaud...

Pour lire le témoignage, cliquez ici.

Le site du collectif Aïssata, c'est ici

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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 07:09

La situation des familles sans papiers se dégrade très rapidement. Nous en avons parlé ici à plusieurs reprises. C'est ce que rappelle le Collectif de soutien aux enfants de sans papiers et le Réseau Education Sans Frontières 45 :

AU SECOURS !

Le Réseau Education Sans Frontières 45, RESF45, dénonce le nouveau dispositif d’hébergement dans le Loiret : un système inhumain, maltraitant et dégradant qui persécute des dizaines d’enfants, de femmes et d’hommes.

Face à ce que nous constatons, nous ne pouvons pas nous taire ! Nous devons vous dire.

Depuis plus de 15 jours maintenant, les familles que nous accompagnons dans l’agglomération orléanaise, sont victimes d’un système de maltraitance humaine, de harcèlement moral et physique mis en place par la Préfecture.

Ce système s’attaque notamment à des dizaines de femmes, d’enfants, de nouveau-nés.

En deux semaines de fonctionnement, nous pouvons témoigner, pour l’avoir vécu avec les familles, que ce système s’apparente à une forme de torture aux conséquences terribles sur le plan psychologique, voire physique, médical.

Contrairement à ce que nous a annoncé le Secrétaire Général de la Préfecture, ce dispositif est piloté et contrôlé quotidiennement par la Préfecture, auprès de laquelle les hôteliers et autres personnes chargées de l’opération prennent leurs instructions.

Ce système est exécuté, sans état d’âme, par l’ADAGE (association support pour l’accueil aux familles étrangères résidant dans le Loiret) qui a signé une convention avec la Préfecture jusqu’à la fin de l’année 2006. Cette convention n’a pas été rendue publique. L’association ADAGE, qui affiche des buts sociaux n’est plus aujourd’hui dans son champ de compétences puisque, dans la mise en œuvre de ce système, elle devient la voix et le bras exécutifs de la Préfecture.

Ce système concerne toutes les familles (une soixantaine au moins) qui étaient prises en charge dans le cadre de l’accueil d’urgence (SAMU SOCIAL-115) sur l’agglomération orléanaise. Jusqu’au 1er juillet 2006, ce dispositif était géré par la Croix-Rouge. Le nouveau système vise, pour l’instant, à lister, trier, déplacer sans cesse les familles sans assurer le suivi social annoncé. La situation devient encore plus précaire pour les plus pauvres des pauvres.

Le système mis en place et son fonctionnement quotidien passe par des rendez-vous à l’ADAGE où 2 personnes reçoivent les familles. Les entretiens durent quelques minutes consacrées au relevé des démarches que les familles ont faites depuis le rendez-vous précédent et …. On leur donne un nouveau lieu d’hébergement et un prochain rendez-vous. À toutes les questions pratiques portant sur les conséquences de ces déménagements, il est invariablement répondu aux familles et à leurs accompagnateurs « on ne peut rien faire », « ce n’est pas notre problème ».

Des familles baladées sans aucune aide d’un hôtel à l’autre sans qu’aucun problème ne soit pris en compte.

La Préfecture et l’ADAGE ne veulent pas et ne mettent rien en place pour assurer les changements d’hébergement. Elles répondent : « ce n’est pas notre problème ». Les conséquences de leurs décisions et de leurs actes sont pourtant terribles pour les familles.

Les familles doivent se déplacer avec toutes leurs affaires, sous la canicule des jours derniers (les changements doivent se faire en milieu de journée), par tram et bus si elles n’ont personne pour les aider, ce qui est le cas le plus général.

Ces déménagements que de nombreuses femmes seules doivent effectuer avec de très jeunes enfants, voir des nourrissons, avec des transports en commun souvent éloignés des hôtels, nécessitent plusieurs voyages. De plus, les tickets de transport sont à la charge des familles.

Une maman, ne pouvant pas faire tout cela, n’a eu comme solution que de jeter toutes ses affaires et nous l’avons retrouvée le lendemain à l’ADAGE. Elle était hagarde, ni elle ni son bébé n’avaient mangé depuis 24 heures. Elles étaient déshydratées du fait de la chaleur. Toutes les deux, en danger évident, ont été éconduites par un « ce n’est pas notre problème ».

D’autres, ne voulant pas tout jeter, sont obligées de prendre des taxis (25 euros par course). En 15 jours, elles ont dépensé ainsi 1/3 de l’argent qu’elles avaient pour le mois. Que vont-elles manger ? Et les enfants ?

Dans les hôtels, personne ne les aide à monter leurs affaires dans les étages souvent sans ascenseur.

Les crises de nerf des parents et les malaises des enfants sont de plus en plus fréquents jusque dans les locaux de l’ADAGE où les responsables en sont témoins. Lundi 17 juillet, le SAMU est même intervenu. Mais, au bout du compte, la maman et sa fille sont reparties avec leur bon de nuitée pour leur nouvel hôtel. La roue à continué de tourner : le lendemain, la maman déménageait et l’après-midi elle était à l’hôpital pour la petite fille qui faisait des crises d’épilepsie !

Ce système anéantit les efforts des parents qui ont inscrit les enfants dans les crèches, les centres de loisirs, organisé les transports. En changeant d’hôtel, les familles changent de communes et perdent toutes ces prestations.

Et qu’en sera t-il de la possibilité de retrouver à la rentrée l’école quittée en juin ? La seule solution risque d’être encore les bus ou le tram, mais à quel coût pour les familles ?

Les hôtels ont tous des règles différentes.

  • Changer d’hôtel, c’est aussi changer de règles, de repères, d’organisation de vie.
  • Les prises électriques sont parfois condamnées, interdisant d’écouter de la musique, de faire chauffer les biberons, d’utiliser sa télévision (seule solution : louer la télévision de l’hôtel !)
  • Dans certains hôtels on peut cuisiner, dans d’autres pas.
  • Où stocker son micro-onde ou sa plaque chauffante quand l’hôtel ne veut pas les voir ?
  • Où entreposer les affaires personnelles (vêtements d’hiver, chaussures, quelques réserves alimentaires, les jouets d’enfants, les affaires scolaires) quand rien n’est prévu à cet effet ?

Ces familles sont les pions du jeu cynique de chasse-croise du processus.

Certaines, après deux changements, se retrouvent à l’hôtel du départ !

Dans ces déménagements incessants, des affaires, quelques fois très personnelles se cassent, s’abîment, se perdent. Autant de pertes d’humanité ! Autant de bout de vie qui disparaissent !

Partout, les petits-déjeuners ne font plus partie des « prestations ».

Jour après jour, c’est une valse des familles avec enfants, voulue, décidée, incessante, dégradante, épuisante, orchestrée comme un tragique jeu de « chaises musicales ». Les gens, qui cyniquement décident et exécutent cela ne le feraient sans doute pas subir à leurs animaux domestiques. En juillet 2006, il faut, sans doute, mieux être chien ou chat de Préfet qu’un être humain broyé dans le dispositif d’urgence préfectoral du Loiret.

Illustration : Tim, pour RESF

 

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13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 05:55

Quand la Croix-Rouge fut créée, elle revendiquait une totale neutralité. Le contexte et ses missions d'alors s'y prêtaient, et c'était sans doute le seul moyen pour elle de tout mettre en oeuvre pour atteindre le but fixé : venir en aide aux prisonniers et aux blessés des guerres entre deux pays, sans prendre partie pour l'un ou l'autre des deux belligérants.

Depuis quelques mois, c'est la Croix-Rouge qui est autorisée par la Préfecture à servir de "boite postale" aux étrangers qui n'ont pas d'adresse stable. On se souvient que ce service était autrefois assuré par l'ASTI. La création de nouvelles règles, et d'un agrément refusé à l'ASTI transféra ce service à la Croix-Rouge, sans doute censée plus à même d'assurer ce service de "domiciliation".

C'est donc dans cette baraque de chantier, située à proximité de la station de tram "Coligny" que les étrangers peuvent venir chercher leur courrier. Mais voila, ils n'auront désormais plus accès à ce service que deux matinées par semaine. Essayant d'en savoir plus auprès des personnes présentes dans le bungalow, je me suis vu répondre "c'est un problème préfectoral" et "c'est trop compliqué pour vous l'expliquer". Tout cela pour ne pas dire que les moyens ne sont plus au rendez-vous.

C'est sans doute une expression du souci de neutralité de la Croix-Rouge. Mais cette organisation devrait se souvenir qu'elle n'est pas en situation de conflit ou de guerre : il n'y a pas, que je sache, d'un côté la Préfecture et de l'autre les étrangers. Ou alors, beaucoup de difficultés s'expliquent, et dans ce cas, il serait bon de rappeler que le principe de neutralité, si souvent invoqué, s'accompagne de l'obligation d'impartialité. Un principe dont il faudra, pour le moins, réétudier le sens.

Inutile de rappeler, évidemment, que du temps de l'ASTI, le service de domiciliation fonctionnait.

photo CDG

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12 juillet 2006 3 12 /07 /juillet /2006 07:02

On se souvient de la mise en scène scandaleuse par Sarko du retour de Mariam Sylla et de ses deux enfants. Expulsés "par erreur", Sarko s'était déguisé en Zorro pour organiser leur retour.

Mais comme il ne faut jamais confondre mise en scène et volonté réelle, on peut constater que la situation de Mariam et de ses enfants Aïssata et Mohamed n'est pas réglée : L'Etat a remis un visa de 3 mois à la famille, valide jusqu'au 30 août. D'ici là, Mariam pourrait demander à bénéficier de la "circulaire Sarkozy" qui permet la régularisation des familles d'enfants scolarisés. Mais Mariam n'est plus "sans papier" jusqu'au 30 août ! Du coup, elle ne peut pas bénéficier de la régularisation, qui doit être demandée avant le 13 août !

Pour soutenir l'action de ceux qui se battent pour eux, vous pouvez signer la pétition ici.

L'illustration de cet article est une photo prise dans le café littéraire Autour de la Terre qui héberge le tipi réalisé pour sensibiliser à la situation des enfants de sans-papier. Ce tipi, installé à la médiathèque, en avait été évacué à la demande de not'bon'maire. Hébergé quelques heures dans une librairie d'Orléans à l'occasion d'une séance de signatures, il a trouvé un accueil au calme. Rendez lui visite !

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10 juillet 2006 1 10 /07 /juillet /2006 10:48

Voici les dates des prochains conseils municipaux et conseils de communauté :

Jeudi 28 septembre à 17h30 Conseil de communauté
Vendredi 29 septembre à 18h Conseil municipal
Vendredi 20 octobre à 18h Conseil municipal
Jeudi 26 octobre à 17h30 Conseil de communauté
Jeudi 23 novembre à 17h30 Conseil de communauté
Vendredi 24 novembre à 18h Conseil municipal
Jeudi 14 décembre à 17h30 Conseil de communauté
Vendredi 15 décembre à 18h Conseil municipal

Toutes les réunions ont lieu dans la salle du Conseil de la mairie d'Orléans (entrée par la porte photographiée ci-dessus !)

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23 juin 2006 5 23 /06 /juin /2006 06:09

Télécharger la video.
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21 juin 2006 3 21 /06 /juin /2006 08:01

A Orléans, nous avions déjà eu Serge Grouard qui ne se controlait plus quand, le soir du 21 avril 2002, il voulait "pêter la gueule" des manifestants anti-Le Pen. Nous avions eu le même, fin mai 2003, qui se permettait un "doigt d'honneur" aux manifestants contre la casse des systèmes de retraite.

Les élèves sont parfois dépassés par leurs maîtres : Sarko avait déjà utilisé un vocabulaire insultant et provoquant, c'est au tour de son Premier Ministre préféré. L'insulte lancée à 3 reprises hier, dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale, contre François Hollande, est une honte pour notre République. Il faudra que ce chef de gouvernement en déroute présente ses excuses.

Dans le même temps, à Orléans, alors que les salariés d'EDF-GDF manifestaient devant le siège de l'UMP, le député Antoine Carré, voulant sans doute participer au concours du mauvais genre, s'est permis de faire un "bras d'honneur" aux manifestants.

Par qui sommes-nous dirigés ? Par qui sommes-nous représentés ? Quand cessera ce concours de l'impolitesse, de l'irrespect, du mépris ?

Préparons-nous. Rassemblons-nous. Et virons-les !

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