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Christophe Desportes-Guilloux (CDG)

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Orléansphère

9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 08:46

Il faut être ferme sur les priorités ! Les priorités officiellement affichées par la municipalité UMP-UDF-MPF-et plus si affinités d'Orléans sont claires :

  • Embellissement et rayonnement,
  • Animation et proximité,
  • Développement, emploi et réussite éducative

C'est sans doute au nom de ces priorités que la ville a décidé de ne pas financer les travaux de mise au normes des anciens établissements "Pomona", dans le quartier des Acacias. Ces bâtiments sont la propriété de Réseau Ferré de France (RFF), et sont loués par la ville depuis une dizaine d'années pour héberger des associations humanitaires et caritatives : La Croix-Rouge, les Restos du Coeur, Le Secours Populaire, ainsi que l'association Orléans-Parakou Solidarité.

Ces locaux sont très vastes, et permettent à ces associations de réaliser l'ensemble de leurs activités : formation de secouristes et garage des ambulances pour la Croix-Rouge, préparation des repas et stockage des denrées pour les Restos du Coeur, vestiaire pour le Secours Populaire, et préparation des envois vers le Bénin pour Orléans-Parakou Solidarité.

Ces locaux sont vastes, mais en mauvais état : ils nécessitent d'importants travaux de remise aux normes, et même de remise en état, afin de pouvoir continuer à recevoir les associations et leurs bénéficiaires. Le montant estimé des travaux se situe entre 500 000 et 540 000 euros.

RFF ne souhaite pas faire ces travaux, ce qui entrainera le départ des associations. Mais pour aller où ?

Des locaux aussi vastes, aussi accessibles - le tram est à deux pas - existent-ils à Orléans ? La ville annonce qu'elle a demandé aux associations de décrire leurs besoins afin de trouver des locaux appropriés. Mais dans quel délai ? Et dans quelles conditions ?

Au nom de sa priorité pour l'embellissement, la ville a installé pendant quelques mois, rue Royale, pont George V et avenue Dauphine, des fleurs, pour un montant de 300 000 euros.

Ne peut-elle pas, au nom de la plus élementaire solidarité, prendre en charge tout ou partie des 500 000 euros de travaux, éventuellement avec d'autres collectivités ? A-t-elle consulté ces autres collectivités ?

Dois-je répéter ? 300 000 euros pour trois mois de fleurs, et 500 000 euros pour l'hébergement durable d'associations caritatives et humanitaires ! Ai-je bien compris le choix de la municipalité ?

Ou le problème est-il ailleurs ? Un tel emplacement, desservi par les lignes de chemin de fer aurait-il une destination plus lucrative que l'hébergement d'associations caritatives ?

S'occuper des fleurs ou s'occuper des pauvres, il faut parfois choisir !

photo CDG

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