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Christophe Desportes-Guilloux (CDG)

43 ans
Orléanais d'adoption et militant socialiste

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Orléansphère

4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 07:29


Personne n'obligeait la Préfecture du Loiret à nous faire cette promesse : "Désormais, les chiffres de la délinquance seront transmis tous les trimestres."

Depuis un an, soit il n'y a plus de délinquance, soit, il n'y a plus de trimestre... car plus aucun chiffre n'a été publié sur le site internet préfectoral.

Impossible aussi de se procurer ces chiffres sur le site du Ministère : l'observatoire national de la délinquance n'a pas publié son rapport sur la délinquance en 2007, et ne publie jamais de chiffres détaillés au niveau départemental.

On attendra donc, mais combien de temps ?

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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 12:08
C'était pourtant un beau panorama sur le quartier

Et l'endroit idéal pour faire des photos du toit de la gare !

Mais désormais la terrasse de Place d'Arc est fermée.

J'ai interrogé "Espace expansion" sur les raisons de cette fermeture, et on m'a expliqué que c'était une question de sécurité : "les jeunes y font tout et n'importe quoi !".

On aurait pu penser que la caméra de vidéo-surveillance qui la surplombe sécurisait la terrasse : il faut croire que non !

Tiens, c'est une idée ça : et si on fermait tous les endroits où "les jeunes font tout et n'importe quoi" ?

photo CDG
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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 12:15

La semaine dernière, la rue Bannier a été bouclée entre les rues de la lionne et du colombier, en raison d'une fuite de gaz dans un immeuble qui abrite à la fois une agence immobilière et des habitations.

Les habitants de l'immeuble ont été évacués par mesure de sécurité, un périmètre de sécurité établi, les pompiers et les gaziers se sont mis au travail... sous l'oeil attentif d'un policier municipal, confortablement installé dans sa voiture... et le bras à la fenêtre tenant sa clope !

Une petite clope quand le gaz fuit, la preuve que ça boum à la police municipale !

photo CDG

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 05:46
Bon, je préfère le dire : j'ai été touché par les gentils messages reçus hier soir concernant ma convocation au commissariat de la gare.

Mais que d'inquiétude pour rien ! Je vous avais écrit "A demain", première raison de ne pas être inquiet. L'indice suivant devait vous rappeler qu'il y a plus à craindre, dans notre pays, quand on est sans-papiers et qu'on vit tranquillement que quand on est blogueur et qu'on "publie un torchon". Combien des gardes à vue dont le nombre explose concernent des sans-papiers ? Assurément plus de 30 000 ! C'est là-dessus qu'il faut une mobilisation, toujours plus forte, de jour en jour.

Pour terminer avec ma convocation, j'avais indiqué à quelques uns des blogueurs présents à la République des Blogs ce que je pensais être "l'affaire me concernant" : ma plainte contre X pour "Diffamation publique par le biais d'internet".

Petit rappel des faits : en mai dernier un inconnu a posté un commentaire sur mon blog, par lequel il me diffamait gravement, en m'accusant d'un crime, et mettait en cause l'honneur de ma famille.

Ma plainte contenait à la fois l'adresse IP utilisée pour poster le commentaire et l'adresse mail indiquée, tout en sachant que l'une et l'autre pouvaient avoir été usurpées; mais l'adresse IP plus difficilement que l'adresse électronique.

Pourtant - et c'était l'objet de ma convocation - l'affaire vient d'être classée : on n'a pu identifier l'auteur du commentaire. L'adresse IP n'a pas pu être attribuée, l'adresse mail a été usurpée.

Pourtant une enquête perso m'avait permis de remonter à un individu qui, dans la même soirée, a posté un commentaire sur un forum; message d'aussi mauvais goût. Si j'ajoute que cet individu est - sans doute par hasard - une personne engagée en politique, dans un autre camp politique que le mien, vous comprendrez ma légère amertume. Et celle de ma famille, très touchée par la mise en cause de son honneur.

Dommage, sans doute, que l'auteur du commentaire ne soit pas un sans-papier : les moyens de la police étant ce qu'ils sont, il aurait été identifié beaucoup plus vite, et deux affaires auraient été réglées d'un coup !

P.S : j'attends toujours des nouvelles de ceux qui ont visité mon garage, trois fois en une semaine, jusqu'à transformer ma voiture en César. Ce qui m'avait valu, début 2007, la surveillance policière de mon domicile pendant une dizaine de jours.

P.S.2 : BOOLL, vous m'envoyez un mail, on se rencontre, et vous me demandez, droit dans les yeux, "d'avoir l'honnêteté de..." ; en attendant, vous êtes dispensé de commentaire sur mon blog !
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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 16:30
Pour le gaz, vous savez maintenant la réalité des prix.

Pour ce qui est des gardes à vue, leur explosion m'inquiète (infographie parue aujourd'hui sur lemonde.fr)



Pas seulement pour notre société, mais aussi, égoïstement, pour moi...



"Une affaire vous concernant", l'expression classique de la police... Que l'on retrouve dans des affaires graves...

A demain !

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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 07:20
Des policiers de la BAC (Brigade anti criminalité) sont intervenus au Centre de Rétention de Vincennes, le 11 février, en raison d'échauffourées. A la suite de leur passage, plusieurs personnes ont du être hospitalisées : les policiers avaient utilisé contre elles leur "pistolet à impulsion électrique".

L'enquête de l'Inspection Générale des Services (IGS), toujours en cours, a valu à 5 policiers d'être placés, jeudi, en garde à vue.

L'administration judiciaire, citée par Le Monde, précise que "La remise en liberté des cinq policiers ne préjuge en rien des conclusions de l'enquête".

Il faut rappeler les dangers de cette arme incorrectement qualifiée par ses promoteurs de "non létale" : des dizaines de personnes sont mortes, aux Etats-Unis, après avoir été "tasées". Voyez ce reportage de Canal+, diffusé sur le site du Réseau d'Alerte et d'Intervention pour les Droits de l'Homme (RAIDH).

Il faut aussi alerter nos concitoyens sur ce qui peut se passer dans nos communes : Alain Bauer, grand ami du shériff orléanais, et président de l'Observatoire national de la délinquance, a annoncé il y a peu de temps que les polices municipales seraient bientôt autorisées par décret à utiliser le Taser.
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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 07:02

undefinedPas grand chose à écrire d'autre que ce que Libé a publié la semaine dernière, sur le suicide de Julien à la prison pour mineurs de Meyzieu. Alors, je reproduis ici cet article qui met en lumière un des pires aspects de notre société hyper-sécuritaire : une société qui abandonne toute volonté d'éduquer, d'encadrer, de protéger, dès que l'un de ses membres a commis des délits; même s'il s'agit d'un ado.

Le père de l’adolescent qui s’est suicidé dans sa cellule raconte.
De notre correspondant à Lyon OLIVIER BERTRAND
QUOTIDIEN : samedi 9 février 2008

On dirait une chambre d’enfant. Un lit bateau en bois, un poster de Charlot au mur, un singe en peluche près de l’oreiller. Julien avait 16 ans. Il s’est pendu samedi 2 février, dans sa cellule de l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Meyzieu, près de Lyon (Libération de mardi). Il y était incarcéré depuis un mois et demi. Rachida Dati, en visite ce samedi dans cet EPM, a demandé une enquête administrative, pour comprendre les circonstances du drame. Le père de Julien aussi veut comprendre. Pourquoi son fils est mort dans cette prison, pourquoi il est resté incarcéré malgré plusieurs tentatives de suicide.
 
Julien, 16 ans depuis septembre, est né d’un père qui s’appelait Mohamed mais a changé pour Sébastien, et d’une mère fragile, partie lorsque l’enfant avait huit mois. Elle a voulu le revoir, lorsqu’il avait 9 ans, mais il a refusé, a sauté par la fenêtre le jour où elle est venue. Il vivait chez son père et sa belle-mère, avec ses quatre frères, dans une assez grande maison d’un lotissement de Montélimar. «Il ne parlait pas beaucoup, dit Sébastien, technicien en radio protection dans des centrales nucléaires. Il était moyen à l’école mais poli, respectueux. Il était gâté à la maison, il ne manquait de rien.» De rien sauf d’une mère.

Tentatives. Les actes de petite délinquance ont commencé voilà quatre ans, le père datant précisément la rupture. «En cinquième, raconte-t-il, il a fait une bêtise. Il a baissé son pantalon dans la cour. Le collège m’a prévenu.» Et le soir, Sébastien a frappé son fils. Celui-ci s’est plaint le lendemain à l’infirmerie du collège. «Une assistante sociale est venue à la maison, poursuit Sébastien. J’ai été convoqué par un juge pour enfants.» Une mesure d’éducation en milieu ouvert a été décidée et le père s’est senti destitué. «J’avais perdu toute crédibilité, dit-il. Je ne pouvais plus intervenir. Si je me fâchais, il me disait que je n’avais pas le droit.»

Le garçon entame un parcours de petit voyou. Vole un scooter un jour, casse une vitre le lendemain pour piquer un CD, dérobe du linge dans un jardin. Le juge l’envoie chez un psychiatre, mais Julien ne parle pas. «Plus personne n’avait de prise, dit le père. Il faisait n’importe quoi pour se faire remarquer. Je savais que c’était des appels au secours, mais comment l’aider ?»

Les convocations au commissariat se multiplient, sans conséquence, puis l’addition tombe, à l’automne 2007. Julien, qui vient d’avoir 16 ans, écope de deux mois de prison ferme, le 28 novembre. Un aménagement de peine est envisagé pour lui éviter l’incarcération. Mais le procureur en décide autrement. Après un incident dans le centre de placement immédiat où se trouve Julien, il l’envoie à l’EPM de Meyzieu. La loi Perben II de mars 2004 autorise le parquet à passer outre l’avis des juges et des éducateurs pour envoyer un mineur en détention, en cas «d’urgence motivée par un risque pour les personnes ou les biens». Me Alain Fort, l’avocat de la famille, dénonce «l’utilisation croissante de ce texte épouvantable pour contourner les aménagements de peine».

Julien se démet l’épaule au bout de quelques jours. En essayant de se pendre, expliquait lundi la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire. L’administration centrale affirme à présent qu’il avait glissé. Elle indique en revanche qu’une tentative a bien eu lieu le 26 décembre. Le père est prévenu par les médecins. Il obtient un premier permis de visite le 5 janvier. «Julien ne supportait pas d’être là-bas», dit-il. Le garçon change quatre fois d’unité de vie. «Les personnels ont bataillé pour essayer de le sauver, affirme l’administration pénitentiaire. Il était dans la transgression absolue, dans la volonté suicidaire maximale.» Un EPM était-il l’endroit idéal pour un adolescent suicidaire ? Dès le 14 janvier, une place est réservée pour Julien dans un centre éducatif renforcé, en Haute-Loire. «Il m’en a parlé la dernière fois que je l’ai vu, le 16 janvier, raconte le père. C’était une question de jours, il avait hâte de partir. Pour la première fois, il m’a fait des excuses pour tout ce qui était arrivé. Je suis reparti soulagé.»

«Privé de parloir». Neuf jours plus tard, Julien est toujours à l’EPM. Il met le feu à ses vêtements et sa cellule prend feu. L’administration pénitentiaire envoie alors une lettre au père pour lui demander s’il a une assurance, et Julien passe devant un juge, qui prend un mandat de dépôt. Il ne peut plus quitter l’EMP. «Le vendredi qui a suivi, une éducatrice m’a téléphoné, raconte le père. Elle m’a expliqué que Julien était privé de parloir pour une semaine.» L’administration conteste ce point. Le lendemain à midi, un surveillant a découvert l’adolescent, un drap serré autour du cou. Le père a passé son dimanche auprès de lui. «Il semblait dormir, raconte-t-il. Son cœur battait encore, mais son cerveau était mort.» Il a prévenu la mère, qui a pu passer l’après-midi auprès de ce fils qu’elle n’avait jamais revu. Puis lundi, le père a demandé aux médecins de débrancher les appareils qui maintenaient leur fils en vie.

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 19:10
undefinedDeux chiffres résument la situation : 69 agressions sur le personnel Semtao en 2001, plus de 110 en 2007, soit une augmentation de 60% !

C'est ce qui a amené les représentants des conducteurs et des controleurs de la Setao à alerter les médias à la fin du mois de janvier. Ces salariés parlent "d'une hécatombe" et listent les incidents de l'année :

Souvenons-nous, en Janvier, des agents ont été insultés, menacés et ont reçu des crachats.
En Février, le pire fût évité lorsqu'un pavé de rue traversa une vitre de bus pour finir sa course juste derrière le conducteur, alors que ce même mois un vérificateur a pris un coup de pied dans le dos et qu'un autre a été violemment bousculé sur les rails du tram.
En Mars, un vérificateur a été frappé au visage, sa collègue mordue à sang aux pouces, alors qu'un conducteur se faisait une fois de plus insulter et cracher dessus.
Et si en Avril la tension redescend, en Mai ce sont deux conducteurs qui font les frais de la violence gratuite.
Nouvelle trêve en Juin, mais ça repart de plus bel en Juillet où conducteurs et vérificateurs se partagent gifles, insultes et menaces, jets de pierres.
En Août, même scénario, les pierres vollent et les agents tombent comme des mouches ; après les coup de pieds, ce sont les menaces de mort qui arrivent.
Septembre n'est pas en reste avec son lot d'agressions verbales.
En Octobre, un conducteur prend un caillou au visage, un autre subit tout type de noms d'oiseaux et un autre la vexation de crachats au visage.
En Novembre, les  Instances  Représentatives  du  Personnel  ne savent  plus où donner  de  la  tête,  alors que pleuvent les divers coups au visage, les jets de morceaux de verre au visage, les morsures et autres coups mal placés. Le personnel se sent oublié par les Elus locaux.
Décembre clôturera  tragiquement  l'année.  Pendant  que  les  traditionnelles agressions continuent  auprès des vérificateurs. Une conductrice est victime, en début de mois, de gaz lacrymogène diffusé dans son bus en plein centre ville par trois jeunes mineurs. Le 31 de ce mois une autre conductrice est menacée avec une arme à feu, heureusement   factice,  sur   la   ligne   21   par   deux   individus. Le choc  psychologique  sera grand pour cette employée, toujours en arrêt à ce jour, qui cherche le courage de reprendre le volant.
Et les salariés de préciser que :
 
Ce n'est pas la police des transports qui à elle seule pourra faire reculer ces chiffres. Cette police d'un nouveau genre, après trois années d'existence, n'a toujours pas réussi à atteindre l'effectif de 15 agents promis à l'origine. L'effectif atteint à peine 50% à ce jour et elle est dotée de moyens restreints. Cette police est elle-même en train de devenir la cible de ces violences, puisqu'un de ces agents a dernièrement été blessé aux cervicales par un violent coup assené par derrière.

Comment expliquer que la politique menée depuis sept années nous amène à cette situation ?
Le discours toujours plus sécuritaire aurait-il montré, non seulement, son inutilité, mais aussi sa dangerosité ?
Le risque permanent de limiter l'action de la police intercommunale des transports à la ville d'Orléans n'est-il pas lourd de conséquences ?
Le manque de formation des agents de médiation n'est-il pas une des explications de l'ambiance dans les transports ?

Les personnels sont là, attentifs, sérieux, et fiers de leur métier. Mais complètement dépassés par ce qui se passe, par le manque de moyen, le manque de reconnaissance, le manque d'équipement, le manque de formation.

Une autre politique de la sécurité et de la tranquillité doit voir le jour. Y compris dans les transports.
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28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 07:21
Tous les journaux nationaux en parlent ce matin : la situation psychologique des policiers devient de plus en plus inquiétante, et le nombre de suicides, et leurs circonstances, tout à fait alarmantes.

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Libé nous annonce qu'il y a eu 6 suicides de policiers depuis le 1er janvier. Et que cela concerne toutes les catégories de policiers. L'UNSA, syndicat majoritaire chez les gardiens de la paix refuse qu'on lie ces suicides à des situations personnelles : «C’est tellement facile de lier ces suicides à des problèmes personnels. Il y a un problème de fond, c’est la pression hiérarchique et le poids de la rentabilité que l’on met sur les policiers».

Le figaro annonce qu'il y a eu 35 suicides en 2005, 48 en 2006, et que le Service de Soutien Psychologique Opérationnel a vu ses consultations passées de 11000 en 2006 à 13000 l'an dernier.

Seule la direction nationale de la police nationale pense que tout va bien, et que s'il y a plus de consultations psychologiques c'est que le service est mieux organisée. Elle ne dit rien, par contre, sur l'augmentation du nombre de suicides.

Même le Syndicat des commissaires (SCPN, majoritaire) demande "une fois de plus l'ouverture en urgence d'un large débat". Sans réponse du ministère... Or, un Etat qui utilise à l'extrême sa police mais ne la respecte pas, est un Etat qui va mal, très mal.
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 08:51
Les officiers de police ont manifesté hier à Paris. Ils étaient entre 2000 et 4000 selon que le chiffre est annoncé par les policiers-manifestants, ou par les policiers-compteurs-de-manifestants.

police-sarkozy.jpg

J'ai essayé d'y voir plus clair dans les syndicats de policiers. C'est pire, je crois, que dans beaucoup d'autres professions :
- il y a Alliance, qui se qualifie de "premier syndicat unique", clairement situé à droite et affilié à la CFE-CGC.
- il y a Synergie, premier syndicat du corps de commandement, affilié lui-aussi à la CFE-CGC
- il y a l'UNSA-Police, qui se qualifie de "syndicat unique majoritaire", et qui est clairement à gauche
- il y a le SGP-FO, qui se qualifie de "premier syndicat des policiers", dans la mouvance de Force ouvrière
- sans parler de la FPIP, syndicat d'extrême-droite.

On a donc quatre syndicats qui sont à la fois premier, unique, et sans doute majoritaire... chacun chez une partie bien déterminée des policiers.

Toujours est-il que sur 12 000 officiers de police dans le pays, entre 1 sur 3 et 1 sur 6 était hier sur le bitume parisien.

La manifestation était organisée par le Syndicat National des Officiers de Police, affilié à l'UNSA-Police, et qui est "majoritaire chez les officiers de police".

Le malaise est grand chez ces fonctionnaires qui assument des fonctions de commandement, et dont le statut va évoluer au 1er janvier. Evoluer, mais à la manière de la droite, c'est à dire "Travailler plus... pour gagner moins !". En effet, en passant au statut de cadres, les officiers de police perdront la possibilité de comptabiliser et récupérer leurs heures supplémentaires, leurs astreintes et leurs rappels en service. 

Il n'y aurait pas vraiment de problème si l'Etat garantissait à ces officiers qu'ils n'auraient pas beaucoup d'heures supplémentaires à faire. Or, c'est tout le contraire : l'Etat doit entre 5 et 7 millions d'heures supplémentaires à ces mêmes officiers.

Pour solde de tout compte, le gouvernement propose une augmentation... de 17 à 20 euros ! Et ce en contradiction complète avec l'accord signé en 2004 avec le précédent ministre de l'Intérieur, appelé depuis à d'autres fonctions.

Et ça ne risque pas de s'arranger, puisqu'une note interne du ministère du budget, révélée par www.rue89.com annonce la suppression d'ici à 2011 de 10 000 emplois dans la police et la gendarmerie.

On le sait depuis un moment. Le souhait de la droite est de déshabiller l'Etat, y compris de ses fonctions régaliennes, au profit des maires et de leur police municipale. Et quand les maires sont aussi députés, ils votent ce genre de mesure, trop heureux de gagner encore un peu de pouvoir !

A Orléans, un car (de police ?) est parti du commissariat central pour emmener les officiers manifester à Paris.Pour protéger un statut, mais aussi une conception républicaine de la police.

illustration www.rue89.com
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