Mon Orléans, un autre point de vue sur notre ville... Le seul média alternatif, face à la politique de la droite municipale
Vous y aviez cru, vous, aux critères de régularisation ? Vous n'auriez pas dû...
Ils ont du bien rire, les sarkozystes, en voyant que beaucoup gobaient cela !
Mais on ne se fatiguera pas. On continuera à démontrer l'invraisemblance de cette politique lâche et inhumaine.
Et comme d'habitude, en ne prenant que des cas très locaux, des gamins de notre quartier, de notre ville, de notre agglo.
Amilton a 18 ans. Il a fui l'Angola à l'âge de 16 ans, après que ses parents aient été assassinés et que son frère et sa soeur aient été enlevés par l'armée du MPLA.
Depuis son arrivée en octobre 2005, pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance, il apprend le français. Après la Classe d'Intégration des Nouveaux Arrivants, il va au collège et obtient son brevet des collèges en juin 2006.
Cette année il est en BEP "Maintenance des équipements industriels".
Mais chez nous, il n'est pas le bienvenu : l'OFPRA a rejeté à deux reprises sa demande de statut de réfugié. En janvier de cette année, le Préfet du Loiret lui a adressé une Obligation de quitter le territoire. Le recours gracieux lui a aussi été refusé. Maintenant, il risque l'expulsion vers l'Angola à tout moment.
Pourquoi ? Ne court-il pas plus de risque dans son pays, qu'il ne nous en fait courir, en vivant ici, parmi nous ?
C'est pour débattre de cela, et pour le soutenir, que son comité de soutien organise ce mardi 11 décembre, à l'Astrolabe, un concert-débat avec Tété.
Une pétition est en ligne, pour demander qu'il puisse mener une vie normale, ici.