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Bayrou, ni de droite, ni de gauche, mon oeil ! Tel est le titre d'un tract du Mouvement des Jeunes Socialistes.
Le candidat "antisystème", porte-parole des "petits", est en fait un représentant des notables. Ses réseaux, ses soutiens, ses alliés sont à droite.
Comme Sarkozy, il partage le bilan de la droite !
Bayrou tente de se faire passer pour un homme neuf, comme Sarkozy, un homme qui appartient à l'avenir et auquel l'avenir appartient. Mais l'ancien ministre de Balladure et de Juppé a aussi un passé et un bilan.
- Depuis 2002, le groupe UDF a régulièrement soutenu les gouvernements dirigés par l'UMP et son ancien lieutenant Gilles de Robien est aujourd'hui ministre de l'Education dans le gouvernement Villepin.
- François Bayrou a attaché son nom à des projets de loi emblématiques de la droite. Par exemple, il a voté fin 2005 la prolongation de l'état d'urgence voulue par Nicolas Sarkozy. Pendant 4 ans, il a tout voté avec l'UMP, avant d'entrer en dissidence avec une fraction de son groupe suffisamment réduite pour que toutes les lois passent quand même.
- Sa posture d'opposant est récente. De toute sa carrière politique, il n'a voté qu'une seule motion de censure contre un gouvernement de droite, celle que le PS a déposée le 16 mai 2006 à l'issue de la crise du CPE. Et encore : sur les 30 députés que compte son groupe parlementaire, seuls 10 l'ont suivi, et la censure n'était pas une consigne du groupe UDF !
Bayrou, c'est la France des notables et de l'immobilisme !
- Candidat autoproclamé des "petits", François Bayrou est en fait le représentant de la France des notables. Ses électeurs représentent une bourgeoisie protégée des évolutions du pays réel, qui ne s'intéresse que de très loinaux préoccupations des salariés.
- Son seul bilan ministériel le dit assez : après avoir tenté de remettre en cause la laïcité et amené des centaines de milliers de manifestants dans les rues, Bayrou a été le ministre de l'immobilisme. Pour s'assurer la docilité du monde enseignant, il a choisi de ne rien faire et a, du coup, laissé se dégrader les métiers.
- Aujourd'hui encore, ses propositions pour l'école et les enseignants sont quasimment vides. Son discours se réduit à dire "je suis des votres". C'est un peu facile ! Et le ministre actuel, Gilles de Robien, montre bien par ses mesures la réalité du projet UDF pour l'école : non pas s'engager vers l'avenir, mais revenir en arrière et laisser se dégrader la condition d'enseignant.
La stratégie de Bayrou n'est pas de créer une alternative, mais de peser au sein de la droite
- Dans la quasi totalité des départements et des régions, les élus UDF votent à droite, et même s'allient à l'UMP pour former des majorités. Regardez à Orléans, où l'UDF est l'alliée de l'UMP et même du MPF de de Villiers ! Regardez au Conseil général du Loiret, ou c'est la même chose !
- Le souci de Bayrou n'est pas de créer une alternative, mais de peser au sein de la droite. Son seul intérêt est de peser le plus lourd possible dans les négociations avec l'UMP pour les législatives, les municipales, et pour son propre avenir ministériel.
Voter Bayrou, c'est faire le jeu de cette stratégie.
Bayrou vote à droite, Bayrou gouverne à droite, Bayrou s'allie à la droite !
Voter Bayrou, c'est donner sa voix à la droite !