Des policiers de la BAC (Brigade anti criminalité) sont intervenus au Centre de Rétention de Vincennes, le 11 février, en raison d'échauffourées. A la suite de leur passage, plusieurs personnes ont du être hospitalisées : les policiers avaient utilisé contre elles leur "pistolet à impulsion électrique".
L'enquête de l'Inspection Générale des Services (IGS), toujours en cours, a valu à 5 policiers d'être placés, jeudi, en garde à vue.
L'administration judiciaire, citée par
Le Monde, précise que
"La remise en liberté des cinq policiers ne préjuge en rien des conclusions de l'enquête".
Il faut rappeler les dangers de cette arme incorrectement qualifiée par ses promoteurs de "non létale" : des dizaines de personnes sont mortes, aux Etats-Unis, après avoir été "tasées". Voyez
ce reportage de Canal+, diffusé sur le site du Réseau d'Alerte et d'Intervention pour les Droits de l'Homme (RAIDH).
Il faut aussi alerter nos concitoyens sur ce qui peut se passer dans nos communes : Alain Bauer, grand ami du shériff orléanais, et président de l'Observatoire national de la délinquance, a annoncé il y a peu de temps que les polices municipales seraient bientôt autorisées par décret à utiliser le Taser.