Le vent aurait-il tourné, pour que Jacques Camus, patron de La Rep, utilise cette formule au sujet du maire d'Orléans ?
J'en ai bien l'impression en lisant l'article publié sur www.orange.fr mercredi dernier. Sur quoi s'appuie Jacques Camus ? Je ne sais pas, sans doute sa grande expérience de la vie politique orléanaise. Et, pour ajouter à la rumeur, l'article indique "Des sondages lui (J.P Sueur) donnent même une légère avance".
Voici cet article que je reproduis ici in extenso :
Orléans : Grouard et Sueur jouent le match retour
Tous les mercredis, nous analysons avec un acteur de la presse régionale les enjeux des municipales dans sa ville. Aujourd'hui, Jacques Camus, éditorialiste à La République du Centre, nous éclaire sur la bataille d'Orléans.
A Orléans, d'une élection à l'autre, les hommes ne changent pas. A droite, Serge Grouard, 48 ans, maire depuis 2001. A gauche, Jean-Pierre Sueur, 60 ans, "socialiste rocardien", 1er magistrat entre 1989 et 2001. "Deux candidats bien implantés dans la vie orléanaise", observe Jacques Camus. Le duel s'annonce serré dans cette ville qui a voté à 51,7% pour N.Sarkozy: "c'est du fifty-fifty". On disait pourtant le socialiste "ringard, has been" il y a encore quelques mois. Mais il "est revenu au combat animé de la foi du charbonnier", note J.Camus. Des sondages lui donnent même une légère avance.
"Le fauteuil s'est transformé en chaise pliante"
Cette année, le socialiste a deux atouts, constate Jacques Camus: sa liste et le contexte national. "Il conduit une formation de rassemblement" (à l'exception de LO) "qui lui apporte un coussin de voix qui lui manquait en 2001", constate le journaliste. Par ailleurs, "l'électorat de gauche, animé par la volonté de sanctionner le gouvernement, pourrait se mobiliser". Quant au maire, "à l'image de Nicolas Sarkozy, il n'a peut-être pas su donner assez de majesté à sa fonction d'édile". Donné favori, son fauteuil "s'est transformé en chaise pliante mais pas encore en siège éjectable".
Le rayonnement de la ville au coeur de la campagne
En 2001, Serge Grouard avait en partie gagné sur le thème de l'insécurité, note J.Camus. Sur ce dossier, "son bilan est positif" avec" une baisse de la délinquance de 46%". Un recul obtenu à coups d'arrêtés anti-mendicité "que Sueur fera sauter s'il est élu". Cette année, le "développement durable et le rayonnement de la ville" dominent les débats. Quand "Jean-Pierre Sueur mise sur la culture, Serge Grouard axe davantage sur le sport avec la construction de la 2e plus grande salle de sport de France". Mais "quand on parie sur le sport, ça marche que quand ça gagne", conclut le journaliste.
P.S : j'ai oublié de préciser que je dois cette information à un des Signes du Lac !!! Toute mes excuses au génie qui a trouvé ça ! ;-)